Excellences, depuis 40 jours, nous faisons nos courses, nous avons des contrôles policiers, en revanche nous ne recevons plus les sacrements. Parce qu’ils s’éloignent de nous, nous finissons par avoir, vis à vis de la messe « en chair et en os » et de la confession, ce sentiment irrationnel et nébuleux de danger, que nous n’avons pas pour les autres nécessités quotidiennes.
Vous-mêmes et les prêtres célèbrez la messe tous les jours. C’est merveilleux ! Mais nous fidèles ne vivons plus ni messe, ni confession, et nous sentons l’incohérence choquante de notre situation. Nous aussi devons rendre compte de notre foi !
Nous vous supplions pour nos enfants, ne laissez pas penser que la messe – avec distanciation sociale – serait un vecteur de contamination plus important que les transports en commun, l’école, et tout ce qui se prépare à redémarrer.
Prenons les moyens concrets qu’il faudra, comme des doodles avec liste d’attente sur des jours ou même des mois s’il le faut… mais que toutes les messes soient dorénavant dites avec des fidèles, selon des règles strictes. La messe ce n’est pas forcément un rassemblement. La privation nous rappelle douloureusement à quel point c’est un « admirable échange ».
Gabrielle Vialla, mère de famille
Quelles que soient les conditions, le contexte ou les personnes, refuser aux fidèles l’accès aux églises, à la messe, aux sacrements est toujours illégitime et constitue par nature un abus de pouvoir causé par un manque de Foi.
Très chers tous,
Je suis un simple fidèle de l’Église catholique et sans doute comme vous je m’interroge sur les mesures mises en place depuis mi-mars, notamment la privation de messe.
C’est sans doute la 1ère fois dans toute l’Histoire de l’Église que le clergé nous empêche d’assister à la messe en présentant cela comme un acte raisonnable, de charité et de prudence, un sacrifice qui plaise à Dieu, l’assimilant même à un effort de carême, juste et nécessaire.
Or, l’effort de carême a toujours consisté à supprimer le vice pour le remplacer par la vertu. Il ne peut en aucun cas consister à se priver de la Vertu Suprême qui est la Source de toute vertu, notre Seigneur Jésus-Christ en son Corps et en son Sang qui se donne à nous dans l’Eucharistie, pour nous transformer de l’intérieur, à l’intime de notre âme et faire de nous des témoins brûlants de son Amour.
D’ailleurs, à voir les prêtres se donner la communion sans précaution particulière lors de la messe télévisée des Rameaux montre que le clergé ne croit pas vraiment au bien fondé des prescriptions qui nous sont imposées.
Il me semble que la situation de pandémie appelle au contraire une multiplication des messes, en dispatchant les troupes : des « petites » messes, partout, dans tous les villages, suivant les capacités de chaque paroisse, même avec un ou deux fidèles seulement. Comme une armée qui s’organise pour mener une véritable guérilla contre un ennemi invisible mais réel. Le Saint sacrifice partout ! Le Sang et le Corps de notre Seigneur partout ! De la prière partout ! (et quelle prière ! Le premier sacrement de l’Église s’il vous plaît !).
Comme le Saint Père l’a montré lors de la messe de Pâques, il y a tout à fait moyen de maintenir des messes pour les fidèles en respectant les plus élémentaires mesures de précaution. Ne négligeons pas les grâces d’état, tant au niveau du fidèle que du ministre : il s’agit d’un sacrement ! Et soyons bien certains qu’aucune pathologie d’aucune sorte ne sera jamais transmise par l’intermédiaire de l’Hostie consacrée ! Croire le contraire serait nier purement et simplement notre Foi ! Les miracles eucharistiques nous montrent bien qu’une telle peur n’a aucun fondement et s’oppose purement et simplement à notre Foi ! C’est bien le Christ vivant, Lui-même, qui est la substance même du pain de Vie et certainement pas un bout de pain azyme porteur de la grippe, d’un coronavirus ou du VIH ! Et le ministre, même s’il n’est pas en état de grâce, bénéficie de grâces d’état malgré son indignité. Il n’y a donc aucun risque sanitaire à donner ou recevoir l’Eucharistie, soyons en bien certains : http://www.blogcathedraletunis.com/2015/05/le-miracle-eucharistique-de-buenos-aires.html
L’âme unie à son Seigneur ne peut que reconnaître que l’Ultime bien et l’Unique nécessaire, c’est Lui et que hors de Lui, il n’y a rien qui ne tienne ni se maintienne et qu’ainsi, la privation du Bien suprême qui régit l’Univers entier de toute éternité ne peut être qu’un abus de pouvoir, un acte intrinsèquement illégitime par nature, et donc qu’il convient de s’en plaindre, de s’y opposer, d’y faire obstacle et d’abord à l’intime de nous même. Car si nous pensons qu’un seul motif existât pour justifier une telle privation, alors il faudra descendre dans les profondeurs de la miséricorde de Dieu pour se rendre compte que cette pensée n’est que folie, qu’une lubie, une illusion.
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » nous dit Jésus. Alors, en empêchant les fidèles d’assister à la messe et de recevoir Jésus-Christ, qui pourrait croire que l’on peut supprimer les vices et acquérir les vertus, que la privation de messe est un sacrifice qui plaise à Dieu ? N’est-ce pas hisser une erreur en lieu et place de la Vérité, et prendre un mauvais chemin ? Vraiment, posons-nous la question : La demande de nos évêques est-elle vraiment une demande d’Église, ou est-ce une demande opposée à l’Église ? Pour ma part, je me pose ces questions. Car l’effort demandé paraît redoutablement dangereux en tant qu’il peut même être à la source de tout orgueil puisqu’il s’agit alors de ne s’appuyer que sur ses propres forces pour acquérir les vertus et vaincre le mal ! Quelque soit le contexte, et plus particulièrement en carême – et bien plus en temps d’épreuve – l’Église a de tout temps demandé aux fidèles de s’appuyer sur le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ, d’aller plus souvent à la messe, de recevoir plus fréquemment la communion, et de s’appuyer sur lui seul et non sur nos propres forces hors de lui pour vaincre le mal qui est en nous.
Est-on sûr, suivant de tels préceptes, de n’avoir pas perdu le véritable sens de Dieu ?
En cette situation de pandémie – et l’humanité en a connue de bien pires – les fidèles peuvent comprendre que tous ne pourront pas chaque jour recevoir la communion à cause des difficultés générées par la situation. Mais en armée du Christ Roi, bien organisée, ils peuvent prendre conscience qu’il est important que les uns après les autres, peut-être à tour de rôle, soient nourris du Corps du Christ, pour qu’ainsi ils deviennent des serviteurs inutiles, des témoins brûlants, des petits soldats de l’armée de Marie, du simple fait de la présence de Dieu en eux. On ne communie pas au Corps du Christ pour soi, mais aussi pour les autres. Et un porteur de Christ, où qu’il en soit dans sa propre vie, est bien plus important que tout autre choses, déterminant même, en tout lieu et en tout temps !
Nous priver de la Sainte Communion par peur de la maladie et de la mort, n’est-ce pas nier la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ et sa toute puissance, en tant qu’unique Sauveur et médecin des corps et des âmes ? N’est-ce pas refuser que la source de la Vie, que celui qui est la Vie nous emplisse de la Vie, de sa vie ? N’y a-t-il pas une forme de provocation ?
Car si l’Eucharistie n’est pas un dû, mais un don, alors qu’est ce à dire si ceux qui doivent donner et se donner ne veulent plus ni donner ni se donner et empêchent la réception et la transmission au monde de ce qui fait la Gloire de Dieu ?
De mi-mars à début avril, le gouvernement n’empêchait pas les messes, pourvu qu’il y ait moins de 20 fidèles. Puis, il a interdit les « réunions » sauf les enterrements (cf. site du gouvernement). A ce moment là, il s’est bien contenté d’interdire les réunions, mais n’a pas interdit le don et la réception des sacrements. Il n’a pas interdit les messes. Un glissement s’opère actuellement, suivant les dernières directives du ministère de l’intérieur, qui tendent vers cet abus de pouvoir de la part de l’État. Quoi qu’il en soit, si le gouvernement ou un représentant de l’État interdisait les messes en présence de fidèles, il enfreindrait la loi de 1905 puisque l’État est tenu de garantir la liberté de culte. Il est étonnant que le clergé ne tienne plus la place qui lui revient sur son territoire et son domaine de compétence, comme s’il s’effaçait ou se plaçait en position d’infériorité, comme subordonné aux instances civiles. Cela ne doit pas être le cas et ne peut qu’être interprété comme une faiblesse, donc un manque de Foi. La vérité c’est que l’état de droit impose que la messe puisse toujours être dite, quelles que soient les circonstances, en présence des fidèles. C’est la conséquence directe de l’Article 1er de la loi de 1905 : L’État garantit la liberté de culte. Et par vocation et par nature, c’est à l’Église de la garantir quoi qu’il en soit. Dans ces temps particuliers, on comprend qu’il soit demandé aux fidèles d’être à chaque messe clairsemés dans l’église, en nombre restreint avec la distanciation adéquate, et qu’ils respectent les gestes barrières. Mais le don et la réception des sacrements – notamment sur les lèvres – ne doit ni ne peut être interdite. Cela signerait un manque de Foi, une atteinte à la liberté de culte, qui affecterait gravement la qualité du témoignage.
Ainsi, la liberté de culte reste un droit qu’il est par nature toujours gravement illégitime d’entraver, car il est ordonné au devoir supérieur à tout autre devoir de rendre un culte au vrai Dieu, notre créateur. La loi interdit donc de l’interdire, et concrètement dans une église, l’appréciation de ce qui convient revient in fine au curé, qui ne peut lui non plus empêcher l’exercice du culte – et malheureusement, un tel abus de pouvoir est fréquent.
La différence entre une dictature et un état de droit, c’est précisément le respect qui est rendu à cette liberté suprême, et l’honneur qui lui est faite, qui est la liberté d’exercer un droit mais surtout celle de s’exécuter librement en un devoir – je le répète car c’est la liberté d’exécuter son devoir qui est la plus importante, le droit étant relatif au devoir et de qualité inférieure.
C’est une bonne nouvelle mais ne nous réjouissons pas trop vite car il y a plus grave encore, du fait d’une double peine. Car à la fermeture des églises au motif qu’elles sont vides succède désormais la fermeture de celles qui constituent le petit reste au motif qu’elles sont pleines.
Pour exemple, j’habite dans un petit village d’Ile de France. Si j’applique les règles du confinement, je ne peux plus me rendre dans aucune église pour prier. L’église de mon village est fermée et la première église ouverte se trouve à 6 km. La situation est grotesque et inhumaine au point qu’en temps de pandémie où des drames se vivent, bien des âmes ne peuvent même plus se rendre dans une église, ne serais-ce que pour y prier – mais ne fallait-il pas une telle situation pour enfin ouvrir les yeux ?!
Le comble, me concernant, c’est que depuis 3 ans, le curé m’empêche d’accéder à l’église de mon village pour que je puisse y prier. L’église de mon village est donc maintenue perpétuellement fermée. Il ne me présente aucun motif et pour cause, puisque aucun motif n’est valable ! Il enfreint la loi, s’appuyant en cela sur le classement sans suite de mes requêtes civiles par un parquet inique.
Ainsi, je n’arrive pas à obtenir de nos autorités tant ecclésiastiques que civiles l’ouverture de l’église de mon village pour y prier. J’ai écris deux fois au Pape en vain, et mes plaintes ont été classées sans suite. Ces autorités tant civiles qu’ecclésiastiques bafouent les droits les plus fondamentaux en ne respectant ni en appliquant la loi. Ils sont hors la loi, et visiblement ils s’en moquent, écrasant le peuple sous le poids de leurs iniquités.
Par de telles entraves, l’exigibilité de l’impôt tombe, prélude à la ruine de l’État. Ce n’est pas l’entrave à un droit qui est le plus important, mais l’entrave faite à un devoir. Or, avec une église quotidiennement et perpétuellement fermée, ils empêchent le peuple d’exécuter son tout premier devoir, qui est de rendre un culte à Dieu. Et fût-il un seul membre du peuple dans un village à vouloir s’exécuter, celui-ci doit pouvoir faire ce qu’il a à faire.
La bonne application du principe de laïcité tel qu’édicté par la loi française n’est-elle pas que l’affectataire d’un lieu de culte ne peut s’opposer à ce qu’un fidèle vienne y prier les prières de l’Église à laquelle l’affectataire revendique l’appartenance ?
Dans une structure à trois niveaux hiérarchiques (le Curé – l’Évêque – le Pape), qu’une question si simple à résoudre ne parvienne pas à obtenir la moindre réponse ni le moindre résultat, c’est à l’évidence que l’institution de l’Église ne fonctionne plus.
Ce n’est pas qu’elle ne fonctionne pas, c’est qu’elle ne fonctionne plus comme elle le devrait, tout comme l’État.
Car, bien loin des difficiles décisions fondamentales dans la gouvernance de l’humanité entière qui échoient au Saint Père et qui sont d’une lourdeur inimaginable, si une chose si basique ne peut se faire, alors, comment pourraient se faire des choses infiniment plus complexes ?
Si le curé outrepasse ses droits, ne respecte ni les lois de Dieu ni celles des hommes en empêchant des habitants d’accéder à l’église de leur village – avec ou sans motif et quelques en soient les motifs puisqu’en l’espèce aucun motif n’est valable – et si l’évêque ne remet pas les choses dans l’ordre face à l’incurie de son curé, qu’en est-il alors du silence du troisième échelon de la fusée chargée de nous emmener vers le Ciel, je veux parler du Saint Père qui est la seule autorité habilitée à anéantir une telle aberration ?
C’est inconcevable. Et que le Saint Père ne dise mot sur ce sujet tout comme il reste silencieux sur la privation de messes est incompréhensible.
Lors de la bénédiction Urbi et Orbi du 27 mars 2020, le Saint Père nous est apparu affligé, comme portant sur ses épaules tout le poids des malheurs du monde.
Alors, considérant le Saint Père, et notamment sa messe de Pâques 2020 devant une petite poignée de fidèles, que les évêques n’empêchent pas en tout premier lieu les fidèles d’aller prier dans leurs églises et de recevoir les forces et les secours nécessaires dont ils ont tant besoin dans les temps actuels, et notamment ce premier sacrement de l’Église institué par notre Seigneur Jésus-Christ et qui est l’Eucharistie ! Le Saint Père a manifestement besoin d’être encouragé par des actes de pure Foi en ces temps où il est difficile de tenir le cap.
Que les prélats cessent de s’affoler ! Il faut prendre des mesures de prudence, non des mesures imprudentes.
Car, considérant la privation de messe et l’accès à nos églises lorsqu’il est empêché, ce ne sont ni les traditionnels ennemis de l’Église ni même un cas de force majeure qui en sont la cause, mais certains de nos évêques, dont l’opinion semble être devenue malheureusement majoritaire au sein de la conférence des évêques de France.
Mais accabler la conférence des évêques de France de la racine des maux de la chrétienté en France aujourd’hui ne serait pas juste non plus.
La tiédeur et le manque de Foi n’est pas le domaine particulier de quelques uns, des autres, d’eux, d’ils…
Car si chaque fidèle, chaque curé, chaque villageois, chaque français et si j’ose dire chaque pape, était monté au créneau pour maintenir les messes de semaine, organiser les messes dominicales, et contribuer par de justes dispositions à l’efficiente organisation de l’armée du Christ menée par Marie, cette situation n’existerait pas.
Les trahisons et les lâchetés de toutes sortes se trouvent partout où le Christ ne règne pas en Maître et Seigneur, où il est refusé. Par exemple, la responsabilité de la fermeture des églises de nos villages relève d’abord de la responsabilité des habitants du village, bien qu’elle soit intimement liée à celle du curé et de son évêque, dans un subtil lien de connivence avec le péché. On comprend facilement que face à une population très majoritairement bien disposée, le clergé et les instances civiles ne pourraient faire autrement que suivre cette population, puisqu’ils ne sont là que pour servir, même malgré eux. Ils ne se maintiendraient pas dans leurs iniquités s’ils étaient face à une majorité fervente et déterminée. Tel n’est pas le cas en France aujourd’hui. L’abus de pouvoir est toujours lié à une faiblesse et in fine un manque de Foi. C’est chacun d’entre nous qui devons nous sentir interpellés : ces situations vécues collectivement résultent des choix personnels de chacun. Bien souvent, par nos faiblesses, nos lâchetés, nous contribuons à ce dont nous nous plaignons.
Et si nous en sommes là, n’est ce pas que nous avons oublié que Dieu est à la source de tout, et qu’il convient d’organiser nos vies non en fonction de nous-mêmes mais en fonction de Lui ?
Car si l’ensemble des chrétiens, comme une grande partie de la société, se mobilise contre la PMA, la GPA, l’euthanasie, l’avortement et les autres sinistres conséquences d’un monde à l’envers, en revanche, la mobilisation sur la cause – avoir des églises ouvertes, pouvoir aller prier dans nos églises, rendre publiquement un culte à Dieu, témoigner de sa foi chrétienne, vivre des sacrements quelque soit l’adversité – n’est pas encore perçue comme la priorité, comme ce qui convient en tout premier lieu et en toute justice. Cela n’a pas encore touché les consciences et les cœurs. Pourtant, cette cause n’en est pas moins d’une importance capitale, cruciale même.
Car aucun acte bon ne peut sortir de nous-mêmes. Tout vient du Christ ressuscité.
Dès lors, nous devons nous interroger :
Les évêques ont-ils agi pour le bien commun ?… Et moi, puis-je dire que j’ai agis pour le bien commun ?
Ont-ils été prudents ?… Et moi, l’ai-je été ?
Quelle est leur Sagesse ?… Et la mienne, n’est-elle pas pure folie ?
Souvenons-nous de Pierre, qui a trahit Jésus parce qu’il n’avait pas encore vu ni compris jusqu’où allait l’Amour du Christ, qu’il ne l’avait pas pleinement expérimenté, vécu.
Jésus a fustigé les pharisiens en son temps, ceux qui donnaient à leurs brebis des fardeaux trop lourds à porter en refusant de les toucher juste du doigt. Il les a traités d’engeances de vipères.
Certes, nos évêques font ce que personne n’a pensé faire : nous priver de ce qui fonde leur existence même, et de ce qu’il y a de plus grand sur la terre, du plus grand sacrement, source de toute vie, tout en continuant à autoriser les enterrements, qui eux, ne sont pas un sacrement. C’est vraiment grotesque : L’arroseur qui interdit d’arroser, le jardinier qui interdit de jardiner, le président qui interdit de présider…
Mais nous, lorsque nous nous privons de la messe, du Christ, de l’Eucharistie, tout en allant systématiquement à l’enterrement de nos connaissances alors qu’on a laissé tombé tout le reste, que faisons-nous de mieux qu’eux ?
Et tous, ne faisons nous pas toujours nos courses alimentaires dans le même magasin… Avec parfois des queues de plus de 200 mètres avant l’entrée, une multitude de personnes de toutes origines, peuples et nations sagement distanciées, faisant preuve de beaucoup de patience et d’abnégation. En voilà un beau témoignage ! Quelle foi !
In fine, sur les messes, l’Eucharistie, l’accès à nos églises, la situation de la France, si nous contemplions la grandeur de la bonté, de la miséricorde et de la beauté de notre Seigneur Jésus-Christ, nous comprendrions vite comment réagir face à la multitude d’adversités qui nous assaillent et donc que la fermeture de nos églises, la privation de messe, l’impossibilité pour les mourants de recevoir les derniers sacrements sont autant de situations très gravement opposées à Dieu et contre lesquelles il faut impérativement lutter, par la pratique des vertus jusqu’à l’héroïcité.
Franchement, vous vous imaginez, vous, que le Seigneur vous dise un jour : « Non, c’est fini, je ne veux plus me donner à toi. Je te prive de moi. Désormais, je pose des limites à mon amour, à ma miséricorde, au don de moi-même. Je m’éloigne de toi qui me désire. Tenez-vous à distance, je ne vous donne plus accès à mon sacrifice car il y a un problème sanitaire sur la terre. Je ne voudrais pas que vous infectiez mes prêtres, moi avec et par là mon Ciel. Donc plus de messe. Vous ne recevrez plus mon corps. Ne rechigne pas. Accepte. Tremble et obéis garnement, rebelle, insoumis.»
Serions-nous devenus fous ?
Ah mais non tu comprends, c’est pour ton bien.
Ah bon…
Tu risquerais d’être affecté.
Ah bon…
Seigneur, alors, affecte moi !
Patrick Haubtmann
Autorisation est donnée de publier, diffuser, transmettre, partager ce texte, s’il est maintenu dans son intégralité. L’auteur.
Merci pour cette initiative.Espérons que votre supplique en attirera d’autres dans son sillage. Nous devons réclamer la messe.
Nous ne voulons pas d’un succédané mais de la messe.
En ce qui me concerne j’ai écrit à mon évêque, avec copie à son auxiliaire.
Merci beaucoup…je voudrais la messe.. et les sacrements !